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Dessinateur
Tout au long de son enfance, c'est pour son plaisir qu'Enrico Marini,
n é le 13/08/1969 en Suisse, dessinera et créera des
bandes dessinées. Poussé par ses amis, vers l'âge
de 14 ans il se décidera enfin à participer à
certains concours.
Durant quatre années (de 1987 à
1991), il étudiera le graphisme à l'Ecole des Beaux-Arts
de Bâle. Son style est alors très influencé
par les mangas : Marini avoue être influencé par Otomo
mais aussi par Hermann ou Moebius.

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Sa carrière débute réellement
en 1987 au Festival de la Bande Dessinée de Sierre dans le
cadre du concours des nouveaux talents. En effet, Cuno Affolter,
journaliste suisse (organisateur notamment de plusieurs expositions
à la Foire de Frankfort ou au Festival de Sierre), admiratif
devant les planches déjà très abouties de ce
jeune dessinateur, le présente à une nouvelle maison
d'édition : Alpen Publishers. Marini publie dès lors
chez Alpen la série "La Colombe de la Place Rouge"
(sur un scénario de Marelle). Ses dessins commenceront par
être publiés dans « La Tribune de Genève
». Grâce au succès remporté, naîtra
le premier tome de la série « Un Dossier d'Olivier
Varèse ». Trois tomes d'Olivier Varèse suivront
entre janvier 1992 et mai 1993. Puis c'est Georges Pop, journaliste
de la Radio Suisse Romande, qui sera le scénariste du dernier
épisode de cette première série "Le Parfum
du Magnolia".
En 1992, Thierry Smolderen propose à Marini
de changer d'univers. Leurs regards se tournent alors vers Gipsy,
un vrai héros de chair et de sang, avec des défauts
et un passé, mélange de cynisme, de force grossière
et de sensibilité dissimulée. Trois titres paraissent
en 1993 et 1995 chez Alpen, le quatrième en 1997 chez Dargaud.
De par sa rencontre avec Stephen Desberg, Marini concrétise
un rêve d'enfant : dessiner un western. "L'Etoile du
Désert" révèle, à travers un nouveau
style, le talent incontestable de deux sommités de la bande
dessinée.
En septembre 98, il publie une nouvelle série
chez Dargaud : "Rapaces" avec Jean Dufaux au scénario.
Et en octobre 2000, c'est "Le Scorpion" qui naît
sous ses traits (toujours chez Dargaud) et sous la plume de Desberg.
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